Masque Hannya

Si vous êtes sensible aux légendes japonaises, vous avez probablement déjà entendu parler du démon Hannya. Et si ce n’est pas le cas, vous avez sûrement déjà vu son visage quelque part, sur un tableau, dans un film ou un manga. Hannya est le fantôme d’une jeune femme revenu d’entre les morts pour accomplir son désir de vengeance. Son visage unique, véritable masque de souffrance, apparaît souvent dans la fiction ou sur les tatouages japonais.

Histoire et légende du démon Hannya

Hannya est un yōkai de la famille des Oni ; vous savez, ces démons qui ressemblent à des ogres et qui sont honorés lors de la fête de Setsubun, un festival renommé à Tokyo. D’ailleurs, son nom signifie sagesse en sanskrit, un signe d’une âme pure. Profondément blessée par l’homme qu’elle aimait, elle devient consumée par une colère sans pareille. Depuis lors, malveillante et dangereuse, la créature attaque principalement les hommes pour assouvir sa vengeance.

Les trois types de démons Hannya

Il existe trois types de démons Hannya, selon leur niveau de jalousie et de colère :

  • Hannya Namanari : ce premier type de démon est le plus faible et possède encore une apparence humaine à l’exception de deux petites cornes.

Le masque Hannya dans les arts traditionnels

Hannya est très célèbre grâce au théâtre Noh, où il est fortement représenté. Les masques ont la particularité d’entrelacer la lumière, créant des expressions infinies. Le masque Hannya est facilement reconnaissable : on peut l’identifier par sa mâchoire carrée et sa grande bouche ouverte marquée d’un sourire triste et effrayant. Le masque se présente sous diverses couleurs qui évoquent différentes intentions : blanc pour la distinction aristocratique, rouge pour la jalousie, vert pour la colère, foncé pour exprimer l’obscurité démoniaque.

Dans le théâtre Noh, les acteurs en costume jouent avec l’inclinaison du masque pour exprimer différentes facettes du personnage et révéler la dualité de son expression. Le personnage de Hannya n’est pas clairement défini dans le théâtre Noh; il est fréquemment utilisé pour représenter une jeune femme en colère, blessée ou jalouse, sombrant dans la folie jusqu’à devenir démoniaque ; soit à cause d’un amour non partagé, soit parce qu’elle a été méprisée par l’homme qu’elle aimait.

Le démon Hannya dans la fiction

Si le masque Hannya est très populaire dans le théâtre Noh, on le retrouve également dans les mangas et les films japonais. Par exemple, l’auteur Nobuhiro Watsuki fait référence à Hannya dans son manga Kenshin le Vagabond. Dans le film Onibaba de Kaneto Shindo, le masque du démon fait également une apparition en tant que symbole de vengeance.

Signification du tatouage Hannya

Pour ceux qui se font tatouer, le visage de Hannya exprime la vengeance, la passion destructrice ou la dualité entre la colère et la tristesse. Les Oni sont également utilisés comme talismans pour repousser les mauvais esprits et apporter bonne chance. Bien qu’Hannya soit un démon malveillant, il protégerait ceux qui le portent. Ainsi, représenter Hannya dans les tatouages peut aussi être un symbole de protection, surtout lorsqu’il est associé à d’autres éléments.

Hannya, un Oni qui fascine toujours

Très prisé dans le folklore et la culture japonaise, le démon Hannya est imprégné d’un fort symbolisme qui alimente l’imagination de nombreux créatifs, que ce soit dans le théâtre, la fiction ou l’art du tatouage. Vous pouvez retrouver cette icône parmi notre sélection de produits de la Collection Masque Hannya chez Mon Masque Japonais.

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